mercredi 26 octobre 2011

Fragments de nuit 26 octobre 2011



Le son strident et furtif d'une mobylette m'a happé au moment précis où la réalité se dissout dans le sommeil. Vint ensuite le coup de frein sec d'un automobiliste, puis le choc métallique des deux véhicules juste avant celui sourd du corps heurtant de plein fouet le véhicule.
S'ensuivit un silence pesant, brisé très vite par les cris affolés des badauds qui s'attroupaient sur les lieux de l'accident.
Ma Louve m'a appris que la jeune femme sur la mobylette était morte sur le coup!
Je parie qu'elle n'a pu imaginer, avant de passer de l'autre côté de la vie, que la dernière personne qui a pensé à elle se trouvait à plus de cinq milles bornes de ce carrefour d'Alfortville qui lui fût fatal!
Étrange ce que Skype peut parfois nous faire vivre! 

lundi 24 octobre 2011

Fragments de nuit 24 octobre 2011



Écrire devant vous
C'est devenir fluide
Tels ces passeurs
Se racontant les paysages
De leurs voyageurs célestes
À la recherche de terres
Où nourrir leurs rêves
D'être sédentaire
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La pleine lune se dissout
En d'innombrables halos
Comme si elle était tombée
Dans l'étang laiteux
D'un ciel cotonneux
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L'automne…
De la musique en feuilles
Portée par un vent incendiaire
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Espérer au matin
Trouver sous l'oreiller
Quelques rêves éveillés
Pour ne plus dormir debout!
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Parfum d'Orient
Prend parfois un tout autre sens
Quand je marche au matin
Le nez au vent
Les rues encore «ennuitées»
De l'est de la ville
L'air souffre
D'une «infection à la levure»!

mardi 18 octobre 2011

Souffles...



Je m'essouffle déjà
De saisons que je n'ai plus
Je m'endors encore
Sur des rêves
Dont je me rappellerai à peine
Je marche sans avancer
Sur des chemins de déroute
Avec pour compagnons
Tous ces paysages traversés
Où j'ai usé tous mes étonnements

Alors que mes jours se plissent
Et ratatinent
Je migre au cœur de moi
Et imagine par instinct de survie
D'incontournables détours
Pour échapper à ces enfers
Qui pianotent sur mon âme
Leurs musiques funèbres…

Sous mes paupières boursouflées
De trop d'heures consumées
Me faut sauvegarder
Quelques souvenirs
Sous la braise de ma mémoire
Me réveiller demain
Devant un jardin de pierres
Où je louerai la moindre des roches…

dimanche 16 octobre 2011

#occupons Montréal

La question qui revient le plus souvent ce matin dans les médias et sur les médias sociaux: est-ce que ce mouvement va durer?
Un mouvement populaire s'inscrit dans l'histoire quand il y plus de monde dans la rue à s'indigner que de gens à se questionner sur sa durée... 
Ça sent le gauchiste de salon qui applaudit par solidarité en faisant la "patate de sofa" devant son écran plat mur à mur... et qui finira par dire "je savais bien que ça s'essoufflerait  vite!"
Allez sortons de notre confort et de notre indifférence et allons prendre une marche, c'est excellent pour garder le souffle, le sien comme celui de la solidarité!!!






(Photos glanées ci et là sur les médias sociaux)

dimanche 2 octobre 2011

QUELQUES IMAGES QUI PARLENT...