04-07-12
Assis confortablement sur mon
balcon où il fait bon malgré la langueur humide qui engourdit la journée, j'ai
les yeux rivés sur le long bandeau d'asphalte qui se déroule aussi loin que mon
esprit peut y errer… Ainsi, je
m'en viens à toi ma belle amie ainsi qu'à tes jours difficiles déposés sur le
bord du lac Écho. Drôle d'appellation d'ailleurs, quand on y pense, pour un
endroit qui accueille des gens dont la vie est justement si pleine d'échos
qu'ils arrivent parfois difficilement à s'y repérer!
Tiens! parlant de repères, voici
que mon temps avancera encore d'un an ce dimanche… Toutes ces années qui,
longtemps, m'ont indifférées, ont davantage ces jours-ci, je l'avoue, une
saveur aigre-douce…. Il m'arrive parfois de me sentir fort petit quand je me
retourne et que je vois cet amoncellement grandissant que même ma mémoire
n'arrive plus toujours à gravir sans encombre…
Bon allez pepère, assez de
mélancolie! La vie continue et, le plus souvent, elle est si belle… Et puis je
sais bien que ce n'est pas tant l'arrivée immuable qui importe vraiment comme
tous ces gens qui nous accompagnent peu importe que le chemin soit abrupte ou
sillonnant langoureusement le long de paysages où il fait bon avancer ensemble!
Et, tu le sais, ça me rend plutôt
heureux de faire encore une partie de la route avec toi. C'est un cadeau
inestimable…
Alors, prends soin de toi,
porte-toi bien et rappelle-toi que je suis là lorsque les heures s'étirent
interminablement… Le temps ne sera sans doute pas moins long, mais tu auras au
moins quelqu'un sur qui te défouler!
Je t'embrasse fort... À bientôt!