Trébucher sur le silence entendu
D'un matin aphone
Et s'y érafler l'âme
Sur des agrégats de nostalgie
Où tes yeux pourtant déflorent les aurores
Et ta voix ordonne aux soleils
Courir à bride abattue
Après un temps fluide
À s'y chavirer le cœur
Sur les écueils de vains espoirs
Où tes yeux pourtant allument des phares
Et ta voix dompte les marées
Échapper à l'envie des bombes
Amorcées aux sourdes colères
Qui assèchent toute salive
Et minent le goût d'avancer
Où tes yeux pourtant claironnent la vie
Et ta voix fragmente mes peurs…
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