vendredi 26 décembre 2008

À vos souhaits!

En ces temps incertains, je souhaite néanmoins que votre coeur balance entre amour et bonheur, que votre tête tourne de plaisirs et de folies et qu’il vous reste un peu de temps pour vous arrêter et rêver sur l’écran blanc de tous ces jours qu’il nous reste à inventer...

Portez vous bien!

BONNE ANNÉE 2009

mercredi 24 décembre 2008

Cherche étoile...


Je retourne 
chaque seconde 
de chaque minute 
de chaque heure 
de chaque journée 
depuis que tu n'y es plus... 

J'écris 
avec des pierres 
des monuments 
à nos retrouvailles!


vendredi 19 décembre 2008

Épouvantails


Quand le ciel nuage sa rage
Jusqu'à en étouffer l'horizon
L'homme plie l'échine
Et dresse ses croix
Pour sauver son âme
Et épargner sa faim...

Ne lui survivra dans l'infini
Que la crainte d'avoir été lui-même…

vendredi 28 novembre 2008

Réflexions...

(altphotos.com)

Dans la noirceur de l'inespéré
quand plus rien ne m'arrive... 

tu émerges... 

tu sculptes mes inutiles... 

tu peints mes espoirs...

tu rêves mes éveils...

tu vis mes rêves...
je nous devinais inévitable…
je nous espère inséparable…

dimanche 23 novembre 2008

Échouage


Prends-moi dans tes bras de mer
Laisses-moi tanguer sur ta peau océane

Accueille ma marée montante...

Sous l'enfance...


Je suis descendu
Au fond de tes silences
Étonné d'y trouver
Une telle cacophonie
J'y enjambe des tessons de rêves
Je glace de cris endoloris
Je frissonne de peurs étouffées
Je tâte d'indicibles désespoirs
Je perds pied sur des brides de cauchemar
Je m'égare dans les labyrinthes de ton présent…

Je suis descendu
Au fond de tes silences
Où moi qui ne crois ni à dieu ni à diable
Je suis tombé à genou
La tête pleine de prières oubliées
Des actes de foi en tout ce que tu es
De contrition au cas où je t'aurais blessée
D'espérance pour que jaillisse une étincelle…

Je suis revenu des tréfonds de toi
Avec aussi l'envie de réduire au silence
Ceux qui t'y ont enfermée
...et détruit les clés

jeudi 20 novembre 2008

Pensées inutiles (19)?






L'inspiration c'est l'invisible
Qui te chatouille
L'imprévu qui te caresse
L'ivresse qui s'incarne
La mort qui avorte…


samedi 15 novembre 2008

Murmures



J'aime ces murs
Où fleurissent ces trompe l'œil
Où parfois les imaginaires s'égarent
Où le présent s'invente de nouvelles dimensions…

J'aime ces murs mûrs
Au pied desquels
Je m'assois volontiers et que j'écoute
Parce que ces murs ont des oreilles
Qui ont englouti tant de secrets....
De ceux qu'ils ne révèlent 
Qu'à ceux qui ont comme eux
la patience de lire entre les lignes du temps
...et de l'espace

(Sourire à Kat)

mercredi 12 novembre 2008

Ma guerre à moi...


Déserteur de mes peurs
Je veux te fusiller de ma tendresse,
Te décharger en plein cœur
d'explosives balles d'amour
Te mitrailler de mes désirs
Miner le désespoir…

Volontairement conscrit
Je veux gravir tes collines,
Me rouler dans la boue de tes tranchées
Encore et encore m'engager à tes côtés
Partager tes batailles,
Conquérir tous tes champs
Pour être à ton honneur.

(Écrit à 2 cœurs)

lundi 10 novembre 2008

Marelle


À cloche-pied
Sur ma terre de ciel
Saurais-je encore et toujours inventer
Le logarithme de nos désirs
La chimie de nos émotions
La physique de tous nos possibles
L'alchimie de nos improbables

À cloche-pied
Sur mon ciel de terre
Saurais-je encore et toujours provoquer
Cette chair de poule
Sur la métaphysique de nos âmes…

mardi 28 octobre 2008

Bourrasques


Les jours de grands vents
ton ciel dérive jusqu'au mien
ton étoile perce mes nuits noires
fait scintiller mes ultimes éclats d'espoir!
Les jours de grands vents
je me laisse porter dans tes jardins secrets
je me perds dans les méandres de tes parfums
je salive du florilège de tes saveurs
je me vitamine à la source de tes énergies vitales
j'emmagasine chaque parcelle de lumière qui te fait si belle
Les jours de grands vents
tes printemps m'arrachent à mes hivers…

À celle qui connaît les ombres de mes cauchemars
les lumières lucioles de mes moments de douce folie
À celle qui a tout entendu …de mes cris …de mes rires!

samedi 18 octobre 2008

Tes lèvres …espérées


Quand la distance nous prend en otage
Réclame en rançon d'inutiles kilomètres
Quand le temps pirate en vain nos demains
Pour en subtiliser toutes les richesses…

Alors un couteau entre les dents
J'aborde leurs vaisseaux fantômes
Je démâte leurs illusions
J'en confisque la barre
Et les yeux dans ton ciel
Je gouverne d'instinct
Au scintillement de notre constellation…

Alors je joue du cœur
De tous les rythmes qui l'habitent
Pour que toujours ton âme frissonne
Et que sa musique souffle toujours
Dans nos voiles
Même les jours ensevelis
Dans le silence de leur mer d'huile…

mercredi 15 octobre 2008

Ma "douillette"


Mon arbre à histoires s'effeuille
Mes mots arrachés par les bourrasques de la vie
Mais je ne craindrai jamais les hivers à venir
Tant que sa chaleur m'enveloppera…

Pensées inutiles (18)?


Miroir… Miroir…

Parce qu'ils sont le système nerveux de mon âme
Mes instincts m'ont souvent guidé dans des lieux
Que pourtant ma raison m'incitait à fuir…
Serait-ce qu'à trop réfléchir
On en vienne parfois
À ne plus être tout à fait soi-même?

samedi 4 octobre 2008

Heure de tombée...


J'apprends l'inexorable…

Un instant
J'entends le bruissement
De tous nos serments
Un soupir d'enfance
La caresse du vent
D'un temps impudique
Nos souffles coupés
De tous ces interdits 
Qui hanteront nos demains


J'apprends l'inexcusable…

Un moment
Je devine ce contretemps
Où la mort a posé sa griffe
Infectant ton présent
Amputant tes devenirs


Déjà sache-le
Je traduis l'invisible
De tes fantômes…

Notre île aux trésors...



La gorge nouée de ton absence
Le corps torturé de tes silences imposés
Je survis en mer démontée
Accroché à la bouée de ta présence…
À l'espoir de cette grande marée
Qui me jettera de nouveau sur tes rives…

jeudi 2 octobre 2008

Moi... le «faux» monde!


Cher parent,
Je ne sais trop ce que vous penseriez ces jours-ci en apprenant que votre fils fait désormais partie du «faux» monde!!!

Toi mon père, mineur, dont l'amiante a bouffé les poumons et les espoirs mais jamais le cœur… Toi ma mère qui a passé sa vie «à la maison» et qui y est morte dignement et droite, un verre d'eau à la main sur le divan de Son salon, de la même crise de coeur qui avait emportée son premier amour…

Vous, le «vrai» monde, aux dires de certains politiciens et démagogues; vous qui avez pourtant sacrifié votre vie pour que justement mon «vrai» monde soit, un tant soit peu, meilleur que le vôtre… Non pas parce que vous n'en étiez pas fier mais parce que vous saviez qu'il était possible de l'améliorer…

Je me suis battu pour vous donner raison…

En vain, semble-t-il, parce qu'aujourd'hui, de plus en plus de gens me reprochent de n'être plus du «vrai» monde…
Pourquoi?
Parce que je suis mieux formé, parce que j'ai des idéaux progressifs, parce que je rêve encore, comme vous, d'un monde meilleur et que j'ai quelques modestes idées pour y arriver…
Que je crois qu'on avance en s'améliorant plutôt qu'en nivelant par le bas…
Parce que, dans notre monde compétitif, ceux qui y arrivent sont forcément moins nombreux que tous ceux qui y ont cru seulement parce qu'on leur disait justement qu'il suffisait d'y croire!!!

Sachez, peu importe ce qu'ils prétendent, que je me réclame encore et toujours de votre «vrai» monde et que j'en suis fier…

Que je me réclame d'un monde vrai parce que composé de monde qui me ressemble malgré toutes nos différences qu'on cherche pourtant à exacerber…

Même si je fausse, en toute conscience, leur partition, j'ose croire que nos vérités surnageront à leur mépris et à leurs mensonges…

Votre fils, riche héritier de vos rêves…

(Photo: Sophie P.)

mardi 16 septembre 2008

Autoportrait V

À REBROUSSE POIL





(Photo Sophie P.)

samedi 13 septembre 2008

On your road again...


Mes routes aveugles
Mes espaces à tâtons
Mes chemins échevelés
Mes cul-de-sac à double sens
Mes fleuves à sec
Mes rues anonymes
Mes cartes girouettes
La quadrature de mes ronds-points
Me mènent nulle part…
Peu m'importe
Pourvu que tu y sois…


(photo Sophie P.)

jeudi 11 septembre 2008

feu d'artifice


Même si le temps
Ravine mon corps
Même si mes trop
Fissurent mes jours
Même si des riens
Hantent mes heures
Même si la mort
Tatoue mon âme…

Quand tu cyclones mes sens
Je deviens ouragan
Invincible et éternel…

(photo Sophie P.)

mardi 9 septembre 2008

Taxiderme



Sur la banquette arrière
D'un ciel de nuit
Je glisse ma main
Sous le voile de ta pudeur

Je survole ta peau
Comme un levé de lune
Sur l'épiderme laiteux
De nuages onduleux

Sur la banquette arrière
D'un ciel de nuit
Je glisse ma vie
Dans le sillon de ton jardin

J'arpente tes désirs
Fore tes profondeurs
Explore tes richesses
En exploite les promesses….

(photo Sophie P.)

dimanche 13 juillet 2008

Même si vous…


Torturez les ombres de mes mots...
Sachez
Qu'ils n'auront plus de mémoire

Jamais vous ne saurez
Les cauchemars de ses noirceurs
Les inquiétudes de ses insomnies
Ses cris chaque fois qu'elle meurt

Jamais vous ne devinerez
L'impertinence de ses infinis
La sensualité qui colore ses yeux
Les secrets cachés de ses lèvres...

Guillotinez tous mes rêves
Sachez que mon corps
Se souviendra éternellement d'ELLE…

Pensées inutiles (17)?


Un volcan pour faire irruption
doit d'abord dégager ce qui l'étouffe
même si c'est l'amour...

à celle qui peut-être se reconnaîtra...
malgré celui qui la traque!

dimanche 15 juin 2008

Énergie renouvelable...


Eh! oui!
encore en panne de mots...
Est-ce que pour autant
je manque d'essence?

Et si je carburais
à une ressource alternative!!!

mercredi 28 mai 2008

Autoportrait IV


Un chat de ruelle. Le froid lui mord déjà les pattes. L'œil inquiet et lointain. Il sait qu'il a épuisé toutes ses vies; que cette fois il n'y échappera pas et qu'au premier faux pas, il le verra le grand Faucheur de ronronnements et que le Croqueminou embaumera son corps fatigué sans pousser le moindre miaulement.
La nuit est argentée d'une lune glacée. La nuit… il en sait tous les visages, tous les dangers, tous les désirs. Il espère que si l'au-delà des chats existe il lui ressemblera plutôt qu'à ces jours paresseux à dormir dans une lumière étale sous l'œil naïf des humains.
Une ombre… il fait face toutes griffes dehors déterminé à laisser des traces, à signer d'une cicatrice sa dernière prestation . 
S'il le pouvait, il sourirait!

samedi 24 mai 2008

Souvenirs improbables d'un amour impossible




Tes silences
comme autant de sables mouvants
où ma vie s'enlise…
Tes silences
comme autant de déserts
où mon être se dessèche…


Tes regards
comme autant de fouilles intimes
inventoriant mes impudeurs…
Tes regards
comme autant de pièges carnivores
cannibalisant mes interdits..

Merde...


Était-ce le hasard
le destin ou toi
qui marchait nu
dans cette ruelle?

Miroir



La lune murmurait
Tes impudeurs
En cette nuit
Si transparente
De ses noirceurs...

J'y entendais nos silences
J'y taisais mes cris
J'y voyais nos invisibles
J"y touchais nos irréels
J'y goûtais goulûment
La plénitude de ta présence….

jeudi 22 mai 2008

Pensées inutiles (16)?




L'oeil obèse
De te manger des yeux...

mercredi 21 mai 2008

Ma flamme…


Je n'ai plus de mon enfance que la mise en scène des années distillées, un souvenir quasi éthylique, si peu idyllique! Une gueule de bois sculptée dans l'essence d'une mémoire pleine de nœuds…
Je n'ai plus de ce passé que l'impression de ces jours où j'ai le cœur allongé sur un iceberg; que je glace d'une absence indéfinie…
Je garde néanmoins de ces nuits interminables d'alors le souvenir réconfortant de cette étincelle qui m'allume encore; celle de deux idées, de deux sentiments qui se frappent ensemble et qui, du coup, vous sortent du néant et vous révèlent l'ombre de votre vie …le bonheur tout simple de se découvrir vivant, d'en être conscient au point d'en oublier que cette histoire aura une fin!!!


À Sophie qui aura su insuffler une nouvelle vie à cette flamme un temps vacillante…

dimanche 4 mai 2008

Moment



Souffle coupé, secousses, saccades,
Attente interminable,
Sentiments emmêlés, doutes imbéciles
Patiente en compote
Elle torture ses doigts, se mélange les cheveux,
Danse sur ses jambes
Méninges torturées, pupilles inondées
Quand ?

mardi 29 avril 2008

Parce que demain existe…


Demain tu le devines
j'emprunterai chagrin
Un chemin de tristesse
Pour y lester enfin
un an de détresse…

Dans quelques heures
Ma belle emmerdeuse
Je déposerai
Tous nos moments
Dans un repli
De ma mémoire
J'y reviendrai parfois
Pour souvenir
Je t'y parlerai souvent
Du souffle des vivants

Demain je t'avouerai
Que l'impossible existe
Et qu'il a même
Un autre prénom
Que le tien!!!

Adieu belle emmerdeuse…

lundi 7 avril 2008

Lévitation matinale


Des lambeaux de nuit traînent encore sur les trottoirs, souvenirs fugitifs d'amours égarés ou de voyages impromptus pour échapper à l'inutile. Un soleil à la pelure sanguine tente vainement d'en chasser la grisaille. Un de ces matins ébouriffé qui a mauvaise haleine et la peau moite.

Insensible à cette aurore insomniaque, j'y transpire les eaux salées du souvenir de notre dernière nuit. J'y transporte les odeurs torréfiées de ton corps. J'y entends toujours la rythmique de nos souffles. J'y irradie cette énergie née du remous de nos caresses. J'étouffe l'envie de nous crier au monde!

dimanche 6 avril 2008

Sans inhibition


J'ai arraché mes derniers interdits
Nu bandé
Mes chairs lacérées de tes désirs
Le cœur en dérive
Je me suis laissé couler en toi
La vie en apnée
Secoué de frissons lumineux
Au moment de mourir
Dans l'infini de ton plaisir

mercredi 2 avril 2008

Difficultés temporaires...



Désolé...
nous éprouvons actuellement
des difficultés temporaires d'inspiration...

De retour aussitôt que possible!!!

mercredi 19 mars 2008

confidences...






J'ai délié tes ombres
et ton corps s'est dénoué
Je lui ai dédié mes désirs
et il a su y lire
entre les lignes
des univers inimaginables...
que nous avons pourtant inventés...

mardi 11 mars 2008

Passe partout..



Puisses-tu trouver
la clé pour te délivrer
de cette enfance scellée
où il t'était interdit de rêver
la clé pour t'évader
de cette enfance anorexique
gavée d'inutiles
frappée de silences coupables
la clé pour traduire
malgré tes douleurs muettes
que l'amour n'est pas morte
et qu'il s'en trouve malgré tout
pour te dire Je t'aime…

Silence!


Où que j'aille, vous m'assaillez
de vos constants bruits de fond
Même dans mes repères les plus secrets
vous m'imposez vos atmosphères tonitruantes
ou alors des airs si légers qu'ils me pèsent…

Je réclame le silence
le droit d'entendre
le battement de vos cœurs
le cri de vos angoisses
le crissement de vos âmes
vos incantations pour échapper à la peur
de tous ces jours à tenir
vos prières incantatoires
pour en éloigner l'idée de la mort…

Je nous veux musiques!

dimanche 9 mars 2008

Ceci est ton corps…


J'hume les effluves de tes désirs
qui parfument
chaque seconde de ma nuit
Je lèche les sels de ta peau
et l'assaisonne
pour en pimenter nos plaisirs
Je touille les essences de ton sexe
dont les lèvres me murmurent
des secrets inavoués
Et je te prends
Comme si tu étais mon dernier repas

vendredi 7 mars 2008

Ensorcellement…


J'étire la nuit
Jusqu'à ce qu'elle soit
Aussi blanche que ta peau
Je triture le temps
Jusqu'à ce que ses heures
Abritent l'espace de nos vies
J'entortille nos rêves
Jusqu'à ce qu'ils explosent
De tous nos inassouvis…

jeudi 6 mars 2008

Bulletin de santé


La douleur….
Comme un cri
Qui rend sourd
Comme un éclair
Qui aveugle
Comme un désert
Où insolent les silences
Comme un lance-flamme
À dissoudre les âmes
Comme un chien fou
Qui se mord la queue
Comme un sadomaso
Fouetté avec une plume
Comme la morsure du froid
Te boudinant le sang
Comme une laideur
Gangrenant l'invisible

La douleur…
Comme une éternité
Qui finira par passer…

dimanche 17 février 2008

Pourquoi la lune ne meurt jamais?


Regardez-y de près…
Depuis la nuit des temps
La lune décline
Plongeant le monde
Dans les ténèbres…

Pourtant chaque fois
Elle renaît…
Avec ce même goût
D'être aussi pleine
Que nos espoirs…

C'est que sur sa face cachée
Y'a les enfants ambulances
Qui la transportent
Avant qu'elle ne s'éteigne
Qui la soignent
Et la ramènent
dans ses quartiers
Pour qu'à nouveau
Elle soit pleine…

Regardez-y de près
Toutes les images
Que vous y aurez vues
Ont été conçues
Derrière le décor….

(merci aux enfants de C…)

Juste…


Quand sur ta peau antarctique
Naissent des désirs tropiques
Ces saveurs méridionales
Qui gavent nos plaisirs

Quand tu frissonnes
De nos présents…
Même improbables…

J'ai juste
…le goût de toi!

vendredi 15 février 2008

Fantômes


Je voudrais encore
hanter ton corps
le temps
...de toutes nos éternités
y chasser les spectres
...de nos trop de cadavres
y imposer l'esprit jouissif
...du trampoline de nos âmes

samedi 9 février 2008

Dessein..


Encore aveugle
de tes tempêtes
qui ont ensablé
mes certitudes
Encore assourdi
de tes murmures
hurlant tes dérives
Encore étonné
que nous ayons survécu
Encore heureux
de caresser cette nuit
enceinte de nos demains…

mardi 5 février 2008

Sous ton toi….

Ton ciel
Me ferait croire
À n'importe quels dieux
Ton corps
Aux feux de l'enfer
Tes mains
Aux caresses du néant
Tes lèvres
À l'air salin du présent
Tes yeux
...à mon existence

mardi 29 janvier 2008

Toujours explorateur!



Je te déserte
comme une île
Je te conquiers
tel un continent…

Géographe
je dessine
la mappemonde
de ton corps
les plaques tectoniques
de ta peau
tes occidents
tes orients
tes zones désertiques
tes sud affamés
tes nord inquiets
ta rose des vents
soumise à tes plaisirs…

dimanche 27 janvier 2008

Fleur de celle...


Il la découvrit
À travers ses paysages noir et blanc
De trop de nuits déçues
De tant de jours amnésiques…
Étonné que son regard s’y attarde
Que ses yeux naviguent son équateur
Que ses désirs s’y ancrent
Qu’il ait le goût de la recouvrir
D'espérer l’inexistence
De toutes les cartes y menant…



Clin d'oeil à Kat

Rescapée?



Je sais...
Quand tu plonges dans ton passé
c’est dans une mer d’eau salée…
Je sais …tu nies à peine
que t’as failli si souvent t’y noyer…
qu'il t'a fallu apprendre à y respirer...

Je sais...
Les couleurs et les ombres
de tes entre deux eaux
tes asphyxies...
Je sais... tes oxygènes...

Je sais... rien
de tes prochains pas...
ni là où ils te mèneront
mais s'il le faut même sur l'eau
j'en trouverai la direction...

Plus jamais …je m’étais dit!



Pour m’y être fait pirater
une partie de mon âme
et y avoir perdu le goût de l’eau
je refusais de reprendre la mer…

Je m’étais échoué sur ces terres
loin des roulis et des tangages
sur ces îles désertes de tout
même de soi…

Quand ta marée m’y a rejoint
y imposant ses ressacs
je me suis laissé
dériver vers ton large
au-delà de ma vie…