Pour m’y être fait pirater
une partie de mon âme
et y avoir perdu le goût de l’eau
je refusais de reprendre la mer…
Je m’étais échoué sur ces terres
loin des roulis et des tangages
sur ces îles désertes de tout
même de soi…
Quand ta marée m’y a rejoint
y imposant ses ressacs
je me suis laissé
dériver vers ton large
au-delà de ma vie…
1 commentaire:
je suffoquais un peu depuis la nuit d'hier.
la réalité a affronter comme un sourire qui cacherait des larmes.
je te lis et je revie
merci
l'animelle
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