mercredi 21 mai 2008

Ma flamme…


Je n'ai plus de mon enfance que la mise en scène des années distillées, un souvenir quasi éthylique, si peu idyllique! Une gueule de bois sculptée dans l'essence d'une mémoire pleine de nœuds…
Je n'ai plus de ce passé que l'impression de ces jours où j'ai le cœur allongé sur un iceberg; que je glace d'une absence indéfinie…
Je garde néanmoins de ces nuits interminables d'alors le souvenir réconfortant de cette étincelle qui m'allume encore; celle de deux idées, de deux sentiments qui se frappent ensemble et qui, du coup, vous sortent du néant et vous révèlent l'ombre de votre vie …le bonheur tout simple de se découvrir vivant, d'en être conscient au point d'en oublier que cette histoire aura une fin!!!


À Sophie qui aura su insuffler une nouvelle vie à cette flamme un temps vacillante…

2 commentaires:

Kat Imini a dit...

Sourire Luc, heureuse de te relire. Cette photo m'a toujours fait frissonner "Petite fille entourée de magicien et de marionnette. Elle qui tient la barre. Sourire figé aux lèvres, lèvres figées de sourire, Qui tient la barre ? Le petit d’homme costumé, père modèle réduit. La marionnette polissée, jolie ou polie mère ? Equilibre elle cherche, Elle se barre. Perpendiculaire à son monde, Elle lève les talons, décolle, prépare son envol, elle se paralléllise pour ne plus les croiser, son monde entre ses mains, dans ses yeux l’horizon, elle va se créer océan et planète, étoiles et mer et partir sans doute avec le Capitaine… De son monde éloigné, elle reviendra peut être... Qui sait ?"
Elle m'a fait parler de moi... Etonnant comme les vécus "communs" rapprochent même quand on ne se connait pas... C'est beau finalement.
Je suis très heureuse, sincèrement, pour toi et Sophie que cette flamme dont tu parles, si bien, ne vacille plus, ou du moins juste quand elle a envie.

autrement moi a dit...

J’espère que nos faims ne tariront jamais, que nos flammes ne faibliront pas non plus…
Et je suis sur que nos souffles ne sont pas qu’un simple feu de paille.