mercredi 8 septembre 2010

40° à l'ombre

Un début septembre fiévreux
Avec ses soleils plombés
Et ses nuits saunas
Une nature qui ramollit
Respirant avec peine
Un air rare sale et embué

Et puis cette nuit
Un orage enfin
Lui aussi tout mou
Avec ses sons et lumières
Tout en rondeur et éclaboussures
Plutôt que ses habituels
Jeux de sabre
Et ses tambours
Roulant la charge

N'empêche ce matin
On respire mieux

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