vendredi 11 février 2011

À nos politiciens

(photo luc g. ou sophie p.)

À peine dits, vos mots se brisent comme les fenêtres d'une maison de verre habitée davantage de quant-à-soi calculé et fourbe que d'idées nobles, enveloppantes et chaudes comme le crépitement de la vie…
Vos discours fleuve sont autant de grandes marées ravageant les rivages de plus en plus fragiles de notre crédulité. Nous n'y trouvons guère plus que les premiers débris de votre naufrage prévisible…
Si la politique fut un art, je crains qu'elle ne soit devenue, comme trop souvent la culture, qu'une marchandise plus ou moins linéaire dont le contenu n'est plus qu'une forme primaire de marketing…

Laissez-nous rêver si vous n'y arrivez plus! Et, lorsque c'est le cas, ne nous les racontez pas! Nous aspirons de plus en plus, vous l'ignorez peut-être, à autre chose que la simple richesse matérielle… Et en plus, nous y prenons plaisirs…

1 commentaire:

Kat Imini a dit...

Luc, d'abord j'aime bien le "Luc G. OU Sophie P.", c'est joli au mot le mot. Ensuite, je partage ton point de vue, le monde politique est devenu un monde parallèle, chacun d'eux se vend, à bas prix, même bradés, ce qui ne leur viendrait pas à l'esprit, je n'en voudrais pas. Inquiétant quand même... Heureusement le rêve, le vrai, n'est pas à vendre. Je t'embrasse.