lundi 28 mars 2011

Ça devrait me passer!


Matin printanier glacial, où le vent ne soulève guère que les encore vierges pancartes électorales… Au risque de passer pour un vieux pervers, j'ai hâte qu'il soit assez chaud pour soulever en douceur les jupes légères des femmes. Ce qu'on y découvre et y devine m'inspirera toujours davantage que ce que je trouve depuis un temps sous le discours politique!

Autant j'ai du respect pour le politique, autant à les voir faire de la politique, j'ai trop souvent le sentiment d'être pris pour un con... Le vide intersidéral de leurs programmes semble souvent prétendre que "Splich, Splach tout en prenant mon bain" est un discours rhétorique et philosophique sur l'hygiène mentale et physique à acquérir pour le nécessaire épanouissement social, culturel et économique de nos sociétés!
Un peu de substance merde!

Ah! Oui! J'en ai marre aussi de les voir se faire des grimaces, se tirer les cheveux et se crier que "mon Parti est plus fort que le tien!", tout en se réclamant du même père légitime: la démocratie. C'est pour le pouvoir que vous vous chamailler comme des gamins dans une ruelle sinistre. La démocratie pour s'exprimer a besoin d'idées et de rêves pas de claques sur la gueule et de jambettes… Sachez qu'elle arrive même parfois à se développer et à s'imposer dans l'ombre du pouvoir lorsque ce dernier se fait oppressant…
Un peu de tenu bordel!

En fait, j'ai de plus en plus souvent l'impression que vous nourrissez sciemment notre cynisme jusqu'à ce que vous ne soyez plus qu'entre vous, une fois la démocratie décarcassée, à vous entretuer pour la moindre parcelle de moelle de pouvoir!!!


1 commentaire:

Kat Imini a dit...

Luc, je ne peux que partager ton propos, l'océan qui nous "sépare" ne change rien, l'homme, avec un petit "h", reste perméable à la soif du pouvoir, je me demande ce qu'ils pensent ou penseront d'eux en poussant leur dernier souffle... Les vraies valeurs se perdent et ne sont pas cotées en bourse. Je t'embrasse.