Le son strident et furtif d'une mobylette m'a happé au moment précis où la réalité se dissout dans le sommeil. Vint ensuite le coup de frein sec d'un automobiliste, puis le choc métallique des deux véhicules juste avant celui sourd du corps heurtant de plein fouet le véhicule.
S'ensuivit un silence pesant, brisé
très vite par les cris affolés des badauds qui s'attroupaient sur les lieux de
l'accident.
Ma Louve m'a appris que la jeune
femme sur la mobylette était morte sur le coup!
Je parie qu'elle n'a pu imaginer,
avant de passer de l'autre côté de la vie, que la dernière personne qui a pensé
à elle se trouvait à plus de cinq milles bornes de ce carrefour d'Alfortville
qui lui fût fatal!
Étrange ce que Skype peut parfois nous
faire vivre!
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