(photo luc)
Ma belle amie,
Je me permets de m'introduire, sur
la pointe des pieds, dans ces jours de silence qui nous séparent afin que tu
saches que je t'y entends souvent, au détour des heures qui passent, respirer,
rager, sourire, désespérer, rêver, te détester puis t'agripper aux lambeaux de
beauté qui pendent comme des lianes au cœur de cet enfer que tu cherches à
éteindre…
Parfois, il me semble même entendre
tes pas nerveux alors que tu arpentes ton intérieur en pensant aux nouvelles
couleurs à y déposer… alors que tu rêves de ces bains chauds, au cœur de soi,
qu'on prolonge jusqu'à ce que l'esprit retrouve une certaine quiétude… alors
que s'imposent, au détour, ces inévitables brassées de lavage qu'il faut bien
faire et qui nous remuent jusqu'à l'âme…
Je te sais, ma belle amie, encore à
l'orée de nos jours de silence, mais je me permets malgré tout de m'introduire
sur la pointe des pieds dans ta nouvelle constellation où, même après t'être débarrassé
de tes démons, j'ose espérer que tu ne deviendras jamais pour autant tout à fait un ange!
Je profite de cette première
petite ouverture qui m'est offerte pour y glisser quelques mots qui te
murmurent en douceur à quel point je t'aime et comme je suis, autant que faire
se peut, toujours avec toi dans cette traversée sans doute souvent difficile
mais où je t'espère déjà de belles éclaircies, annonciatrices des embellies à
venir…
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