vendredi 11 mai 2007

Langueur dominicale…



Alors que ton chat mordoré
dort sur le bras du fauteuil...
Et, que le silence, si dense, danse
sur les transes des rayons du soleil…

Ta tête blanche, fantomatique,
s’est posée délicatement sur mon épaule,
aussi légère que cet instant magique
où l’on bascule du côté du sommeil…

Ce matin-là, pourtant,
à travers ses lumières oblongues,
j’ai relu, ébahi, le récit de chacun de tes cheveux blancs
j’ai absorbé tout le poids de leurs regrets...

Depuis ce matin-là,
je sais d'autant plus
pourquoi je t’aimais tant….

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