lundi 10 septembre 2007

Peines capitales


Ce soir
j’ai le goût de flinguer
toutes ces ombres
qui s’agrippent à moi
de pendre
tous ces souvenirs
qui m’enterrent

Ce soir
j’ai le goût d’étouffer
tous ces mots maudits
qui m’exilent de toi
de lapider
tous les fantômes
qui me « cimetièrent »

Ce soir
j’ai le goût de mourir
avec sur mes lèvres
le goût de ton sexe
de savourer
la démesure de ta quadrature
...m’y réincarner

Aucun commentaire: