Leur temps lézardé par l'ennui
Leurs corps désertés de tout appétit
Leurs passions qui gèlent à cœur fendre
Les voilà paralysés ne sachant
Comment se dire qu'il faut s'en aller
Sans ailleurs d'ailleurs où voyager
Alors ce sera une autre année naufrage
À se noyer dans leur silence miroir
À traverser des jours mirages
À répéter des gestes copier-coller
Comme des trapézistes figés
Dans la pesanteur du vide
À espérer que la vie les rattrape
Ou qu'elle saura amortir leur chute!
Aucun commentaire:
Publier un commentaire