samedi 28 juillet 2007

Amnésie


Chaque matin, je désapprends ton corps
ses odeurs, mes gestes…
J’y surprends les bruits de nos vies…
En improvise une autre musique
parfois caressante comme la lumière de l’aube
ou encore sauvage comme un imprévu…

Alors… mes doigts dansent sur ta peau
comme le clapotis de la pluie sur un parapluie
Ou encore, mes mains, mon corps ragent tel un orage
qui tonne et foudroie tes désirs…

Chaque matin nous nous réveillons
Nus et aveugles
De nos hiers…
Heureux de pouvoir les redessiner à l’infini…

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