Sous un ciel fantomatique
des dieux furieux
électrocutent la peau de la mer
et tonnent leur rage
jusqu'à faire frissonner
l'épiderme de la terre
Je marche courbé tête baissée
pour éviter les taloches du vent
les lames glaciales de la pluie
les grandes marées des caniveaux
en rêvant de déserts blonds
de soif d'ombres
de mirages sensuels et caressants
Aucun commentaire:
Publier un commentaire