samedi 8 mai 2010

Même si vous ne me l'avez pas demandé! (suite et fin)

(photo Sophie P.)

Et sur ces toujours surprenants chemins de traverse où je m'attarde depuis fort longtemps maintenant, je croise parfois la beauté… Celle qui habille mon âme et déshabille mes heures bien sûr, mais aussi et surtout l'inestimable beauté de ces femmes qui m'ont toutes, à leur manière, inculqué une part d'elle-même: la beauté soumise, tout en clair obscur, de ma mère; celle lumineuse et définitive de C., celle éblouissante, contrastante, inspirante, souvent fulgurante de mes amours… Mes amours fous pour temps flous, mes amours loup pour temps zoo, mes amours doux pour temps roux et enfin, le définitif, mon amour nous pour temps "soul"!

J'y aurai aussi accordé ma respiration avec celle de ce passé que j'ai si vainement tenté d'étouffer. En apprenant la patience et la longueur du temps, puis à larguer le superflu, le futile trop souvent à l'origine d'aussi inextricables qu'inutiles conflits pour ne garder dans mes bagages que l'essentiel, et ainsi pouvoir, dans la mesure du possible, voyager léger et éveillé... À l'instar de ces minuscules éclisses de jour que je laisse parfois derrière moi à mesure que mes pas m'entraînent ailleurs!

(j'ai le vertige en pensant à tous ceux que j'ai faits depuis les tout premiers dans mes chaussures de bébé!)

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