mercredi 17 octobre 2007

Maîtresse Femme



Je me souviens si bien
Du jour où t’as laissé
Pousser cette fleur…
Il pleuvait dru dans ta vie
Et des nuages obscurcissaient
Mon horizon

Tu te souviens
Tu me disais parfois
Que ta fleur se fanait
Qu’il fallait que je m’en occupe
Pour qu’elle s’épanouisse à nouveau
Et j’y croyais
Et j’y mettais tout mon corps

Je me souviens aussi
De ce matin chagrin
Où tu m’as susurré à l’oreille
Que tant que je t’aimerais
Tu ne te couperais plus
Les cheveux
Je m'y glisse toujours...

et pour une version nettement plus...
http://animelle.blog.fr/2007/10/17/la_femme_qui_refusait_l_absence~3149630

1 commentaire:

Anonyme a dit...

je m'étais abandonnée sur cette chaise au beau milieu.
happer par ton absence qui me veillait depuis plusieurs nuits.
plongeant dans le creu de moi que je voulais que tu remplisses.
puis dans mon dos, sur mes fesses, en impression "matinale", "marginale", "épinale", j'ai senti tes yeux, caresser le bas, passant par mes monts qui m'éveillent, remontant, griffant ma chair offerte pour en laisser ta rose, remontant plus haut encore, le dos et sa tige dur, osseuse, dans mes cheveux un peu le vent de ton regard.
je te rêvais.
une main c'est glissée dans mon cou.
m'a relevé la tête, je n'ai pas voulu arrêter de rêver de toi, j'ai gardé les yeux fermés pour garder toute ma vision de toi, je me suis laissée embrassée.

l'animelle

px : j'aime ce jeux de texte