mardi 4 décembre 2007

L’air du temps


Le fleuve s’étouffe
de ses glaces en se brisant
sur l’arête brûlante
de ton île…

Le fantôme de la lune
aussi blanc que la dernière neige
allume chaque pore
de ta peau….

En cette nuit insomniaque
de ton trop-plein d’énergie
je n’aspire plus
qu’à être ce silence
avant ta prochaine tempête
celle qui m’emportera…

1 commentaire:

Anonyme a dit...

quand la main dans le "cou lissant" mes frissons salés, je déraisonne silencieuse, le coeur effrayer de sa course vers toi
l'animelle