Des volutes de vent perturbent à peine un air si lourd qu'il rend obèse le jour comme la nuit La ville sauna sue dans son smog Des odeurs "nauséabondent" la moindre parcelle d'oxygène Les passants fuient leurs ombres humides en quête d'une quelconque fraîcheur mécanique Même la nudité est inefficace ta peau moite se soude à la mienne nos souffles courts de ne rien faire nous respirons des airs de rien et regrettons nos ancestrales branchies alors que le fleuve s'évapore de ses rives…