mardi 25 décembre 2007

Des murs ...murs


Je garde sur ma peau
comme autant de graffitis
les coloris de tes desseins
les formes de nos corps à corps
les ébauches un peu gauches
d’inoubliables impromptus
le regard ébahi
des imbéciles heureux
l’envie gaillarde
des éternels refoulés…

Je garde sur ma peau
l’empreinte indélébile
de tes odeurs tactiles
de tes textures évanescentes
de ta signature délinquante…

Cartographie postale


Quelquefois
je lève les yeux
sur ce ciel lavande
où un soleil auréolé
se dissout dans un jour
qui se consume lentement

J’y imagine
des gens alanguis
trouvant refuge dans les ombres
qui s’étirent dans des rues
étroites et onduleuses
ou dans la fraîcheur
d’un début d’ivresse

Quelquefois
je nous imagine s’y croiser
et s’y deviner…

lundi 24 décembre 2007

Lendemain de veille...



À peine éveillés
de cette fête futile
nous avons déjeuné de nous
avalé ces bouchées indécentes
qui avaient jusque-là
affamé nos interdits...

la gourmandise comme présent...


merci vd

Ma messe de minuit


Je n’ai pour religion
que l’espoir de la seconde à venir
je n’ai pour éternité
que le temps qu’il me reste…
Je n’ai plus pour credo que toi…

Voilà pourquoi
je m’agenouille et prie
pour pouvoir célébrer
tes grandes messes
psalmodier tes prières
pénétrer dans ton église
y trouver ton ciel
et lever les yeux
sur l'ascension de ton plaisir…

Secrète



Alors, je m’assoirai
sous tes arbres à silence
décryptant dans leurs ombres
le code qui dissimule
tous leurs secrets...

vendredi 21 décembre 2007

À vous qui passez...



Si, au cours de la dernière année, quelques ombres se sont profilées dans votre vie; que le temps s’est fait moins élastique ou qu’il vous a manqué…

Je vous souhaite, de tout cœur, une nouvelle année lumineuse et quelques éternités à partager avec ceux que vous aimez… Offrez-vous quelques coins de ciel et laissez briller vos yeux qui sont, comme vous le savez, le reflet de votre âme!

Luc

mardi 18 décembre 2007

Le goût d'un infini...


Je n'aurai sans doute 

et pour toujours
comme miroir

que les ombres de tes nocturnes...

et comme infini

au bout de mes doigts

l'encre de tes plaisirs...

le bonheur intempestif

d'en imaginer les saveurs...

samedi 15 décembre 2007

Pensées inutiles(12)?



Combien de temps ta chaleur
survivra-t-elle
à mes hivers?

Pensées inutiles (11)?




Au fond de mon verre
mes demains fondent
avec le dernier glaçon
me reste le miroir de l’ivresse
qui me met à l’ombre de la détresse
et me peint un peu de couleurs
sur ton souvenir…

jeudi 13 décembre 2007

J'entends...





Tes ombres tigresses
Tes inattendus allongés
Ces traits qui te trahissent
Ces couleurs qui t’absorbent
Ces maintenant flous
Tes espoirs pluriels…

Sacoche... (regard mâle)


Dans le sac des filles
Explose des absolus
Y rosissent quelques pudeurs
S’y terre la magie
De bien des espoirs
Voire quelques interdits…

Et en inventaire…
Certains soirs
Un rouge à lever le lièvre
Du latex à envelopper la nuit…



Autres regards plus sensuels:
http//animelle.blog.fr/2007/12/05/le_sac_des_filles~3398231

Crève-bulle



Désapprends-moi tous mes repères
Déboussole toutes mes émotions
Affole l’irréversible de mes heures…
Et si tu le veux
Glisse sous le seuil de tes rêves
La clé pour y accéder…

à vd

vendredi 7 décembre 2007

Jouvence


Plus je fige
de toutes mes colères
Plus le temps s’alourdit
de toutes mes morts
Plus les hier s’enneigent
de mes saisons accumulées
Plus aujourd’hui est incertain
Plus demain est inimaginable…

Plus ta beauté échappe...
Au ressac du temps
Et à tous les impératifs
Qu’il chercherait à t’imposer…

Home sweet home


La ville se déchire
sur un ciel explosé
de jaune de rouge de noir
une musique atmosphérique
fait danser ses profils les plus intimes…

La route s’avale
à coup d’horizons
de ceux dont nous salivons
je m’en gave te sachant au bout!

mardi 4 décembre 2007

Piqûre allergique


Je mords dans la nuit
qui m’a inoculé ta rage
je bave du désespoir
que tu m’ignores…

Le jour s’éveille
avec dans les yeux
trop de rêves
pour qu'il survive…

Je mourrai donc
heureux comme un chien
qui a trouvé enfin
dans la mort
son maître…

Pensées inutiles (10)?


Et si ma langue
apprenait les exceptions
de la grammaire
de tes plaisirs?

L’air du temps


Le fleuve s’étouffe
de ses glaces en se brisant
sur l’arête brûlante
de ton île…

Le fantôme de la lune
aussi blanc que la dernière neige
allume chaque pore
de ta peau….

En cette nuit insomniaque
de ton trop-plein d’énergie
je n’aspire plus
qu’à être ce silence
avant ta prochaine tempête
celle qui m’emportera…

mercredi 28 novembre 2007

Nuit blanche...


Du dernier étage
d’un hôtel du centre-ville
la nuit s’épuise
de trop d’alcool
de nos désirs imposés
de déjà …nos adieux!

Impuissant je perçois
derrière toutes ces fenêtres
ces éclairs de lumière
qu’illuminent quelques plaisirs
et toutes ces noirceurs
qui aveuglent ces autres vies
où se sont éteints tous les désirs…

La vie soupire
même lorsqu’elle ne jouit pas!
Elle doit feindre
Pour qu’on y croit encore…

dimanche 25 novembre 2007

Pensées inutiles (9)?



Le souffle de l’aube
soulève une lumière glacée
sur laquelle se dépose
des flocons aussi légers
que ce temps qui déambule
avec une étonnante lenteur
comme s’il était en train
de se figer de geler
sous l’inévitable raideur
de l'hiver…

Transis
je traverse le paysage
avec la soudaine révélation
d'être la seule source de chaleur
dans cet immense parc
mon cœur et mes pas s’accélèrent
craignant soudainement
que la nature me braque
pour me la voler!

vendredi 23 novembre 2007

Pensées inutiles (8)?







Devant un miroir
la beauté entrevoit
les ombres de sa laideur
et la laideur y cherche
ses grains de beautés…

jeudi 22 novembre 2007

Pensées inutiles (7)?







Imaginez un monde où le silence s’interroge
Où la musique propose des réponses…

Se porterait-il mieux pour autant???

Pensées inutiles (6)?






J’ai mal dès que tu t'absentes
de mes espaces inhabités…

mardi 20 novembre 2007

Pensées inutiles? (5)


La route valse
sensuelle et noire
tanguant
au rythme des phares
de toutes ces nuits
qui se croisent
dans l’indifférence
fantomatique
d’une brumeuse
à couper au couteau

En pleine déroute sur la 20
je rêve à ton effet papillon
qu’un battement de tes ailes
fasse que là où je ne suis pas encore
tu sois déjà mon tsunami!

lundi 19 novembre 2007

J'aurais aimé...


Que tu sois chacune des secondes
de ce temps volatile
qui emprisonne les traits de ma vie…

Avoir créé ce mouvement perpétuel
où j’inventerais une nouvelle caresse
pour apaiser chacune de tes angoisses…

Que nos yeux s’illuminent
de tous ces feux intérieurs
dont nous serions les seuls artificiers…

J’aurai aimé…
Tant et tant d’impossibles…

jeudi 15 novembre 2007

Pensées inutiles? (4)


T'entends ce silence
je l'ai composé pour toi
à partir de tes infinis

dimanche 11 novembre 2007

Pensées inutiles? (3)


Puisque je vous dis
que j’ai une entorse aux yeux
depuis que j’ai dérapé
sur la courbe de ses seins
et que j’ai chuté
sur la descente de ses reins!

Sans prix!


La nuit tombe à peine
que je cherche de nouveau
à décrypter du bout des yeux
la face cachée de tes inhabitudes
à fuir l’encodage du vide…

Sous le voile de la brunante
l’ombre de nos plaisirs s’allonge
nos regards se croisent et s’embrasent
de ce feu qui s'alimente de nos inattendus…
Nos souffles en ravivent les braises
et nous mettent à l’abri
de ces tant sous zéro
des amours polaires
nous permettent d’échapper
à ces heures froides parce que désertées
et hantées d'amours fantômes…

et pour d'autres versions sur une même image...

http://animelle.blog.fr/2007/11/12/la_femme_code_barre~3287132

vendredi 9 novembre 2007

Guide de survie..



Pour tous ces bonheurs empruntés
Que tu ne sauras jamais rembourser
Tu dessines des arcs-en-ciel
Dans un coin secret de ta vie
Qui te permettent d’échapper
Aux orages des heures que tu habites…
Tu y engranges des caresses interdites
En imagines des plaisirs inédits…

mercredi 7 novembre 2007

Pensées inutiles? (2)

Elle m'a demandé: qu'est-ce que ça t'inspire?



Une pensée inutile que je lui ai répondu...

Un plaisir?

Serment éternel..



Un murmure à peine
Un souffle des yeux
Un corps qui s’évapore
Une idée qui se consume
Et cette odeur d’enfer
Qu’on imagine être celle de la mort…

De cet impassible à venir
Cette impasse assassine
Où adossé à tous mes murs
Peu importe ma déraison
Je me ferai volontiers fusiller
Pour tous les interdits
Pourvu que tu me tiennes la main…

dimanche 4 novembre 2007

Pensées inutiles? (1)



Doit-on s’étonner
que tant d’hommes
habités du démon du midi
soient frappés de plein fouet
par le train de minuit moins cinq…
de l’horloge biologique des femmes?

Troisième oeil...

Il la surprit…
Elle aimait bien…

N’empêche
Elle s’étonna de la précision
Des ébauches de ses paysages
De leur indécente nudité
Qu’elle croyait pourtant avoir enfouie
Sous des strates de pudeur…
Elle se referma par réflexe
Furieuse d’afficher une telle vulnérabilité…

Il rentra donc chez lui
Avec sur cette palette d’interdits
Toutes les couleurs qui irisaient ses yeux
Il en habillât sa toile
Qui pour peu qu'on s’y attarde
Nous révèle l’indicible beauté
D’une autre intimité !




(une pâle réponse à : http://animelle.blog.fr/2007/11/03/portrait~3238885 )

MERCIS...



Pour tous ces silences complices
Où ont éclos nos impossibles…

Pour toutes ces nuits blanches
Où ébloui par les saveurs de ton corps
J’ai souvent cru y déceler les effluves du bonheur…

Pour toutes ces heures creuses
Où enthousiastes nous avons pelleté des nuages
Dans la cour des hommes sans rêve
Dans le cœur des hommes sans âme…

Pour toutes ces années-lumière
Où ivres nous avons titubé
Toujours bras dessus bras dessous
Dans les ruelles de jours-éteint
Ou sur le boulevard des lendemains qui chantent…

Pour tout ce temps à venir surtout…
Que j’ai failli perdre!

jeudi 25 octobre 2007

Incroyant…


Le jour penche
Je m’incline
Sur ta peau de lune
Qui m'arrache à la nuit
Ellipse mes désirs
Allume mes noirceurs
Tue mes angoisses
Et je m’épanche
À dieu et à diable
Sur ton cœur à corps…

dimanche 21 octobre 2007

Halloween...


Matin poisseux
De tares nocturnes
Tu cherches en vain
Cette incantation
Pour échapper enfin
Au mauvais sort
Qui enferme tes rêves
Qui lèpre ton corps
Qui vampirise tes jours
Qui momifie ton âme…
Cette prière qui ressuscite
...les vivants!

jeudi 18 octobre 2007

Automne itinérance...


Je marche à toi
sur un tapis
de feuilles gelées
qui font craquer la nuit

Je marche à toi
tu croustilles
je te salive
tu m'avales

Je marche à toi
sur ce chemin
d’appétit
qui nous nourrit…

Obscur...


Je regretterai toujours
Ce jour
Où j’ai refusé d’embarquer
Pour je ne sais trop quel prétexte...

Je regretterai à jamais
Ce moment
Où je suis resté sur ce quai
Indifférent
À ce paquebot de silence
Qui naufrageait sur ta mer intérieure
Enveloppé de ces noirceurs
Qui étouffent tous les cris
Qui sont habitées de ces fantômes
En apparence aussi légers
Que des nuages
Et pourtant plus angoissants
Que l’idée même de s’endormir…

Je regretterai longtemps
De ne pas avoir été cet ange
Qui t’a ramenée à la lumière…

mercredi 17 octobre 2007

Maîtresse Femme



Je me souviens si bien
Du jour où t’as laissé
Pousser cette fleur…
Il pleuvait dru dans ta vie
Et des nuages obscurcissaient
Mon horizon

Tu te souviens
Tu me disais parfois
Que ta fleur se fanait
Qu’il fallait que je m’en occupe
Pour qu’elle s’épanouisse à nouveau
Et j’y croyais
Et j’y mettais tout mon corps

Je me souviens aussi
De ce matin chagrin
Où tu m’as susurré à l’oreille
Que tant que je t’aimerais
Tu ne te couperais plus
Les cheveux
Je m'y glisse toujours...

et pour une version nettement plus...
http://animelle.blog.fr/2007/10/17/la_femme_qui_refusait_l_absence~3149630

mardi 16 octobre 2007

Garderez-vous parmi vos souvenirs?


On s’est à peine reconnu...
Y’avait si longtemps…
On a pourtant cru
l’instant d’après
que c’était celui d’avant…

On a cuisiné la nuit
bouffé nos souvenirs
retrouvé des saveurs communes
ce plaisir de les partager
et…

Tout de même étonnés
au petit matin
de n’avoir retenu
que de beaux paysages
dont nous sommes absents…

dimanche 14 octobre 2007

Lignes de vie...


De cet enfer
où toutes les morts
m’enferment…
À coups de poings
je dessinerai
sur leurs murs
ces lignes
où je m'écrirai
un avenir...


Pour un autre version sur une même image:
http://animelle.blog.fr/2007/10/13/hara_l_artiste~3128607

Crucifiée...



Ton corps floué
Ton esprit meurtri
De ces mains assassines
Que t’imaginais
Comme des excès de tendresse…
Auxquelles tu pardonnais tout
Parce qu’on taimait enfin…

Il aura fallu
Que tu te fasses violence
Pour déclouer tes attaches
Pour échapper
Aux douleurs de ces amours
Et enfin trouver
La béatitude de ton corps
La plénitude de ton esprit…


pour une autre version sur une même image:
http://animelle.blog.fr/2007/10/12/la_sacrifiee~3126763

jeudi 11 octobre 2007

L’amour c’est… (2)


Des regards
en point de suspension…
Un désir
en point d’interrogation…
Des silences
qui s’espèrent
Des mots
qui bafouillent
Des caresses
qui improvisent
Deux êtres
qui s’inventent
en une nuit
des promesses
...dont leur éternité
se souviendra...

(merci à la muse VD)

mardi 9 octobre 2007

Leçon de modestie



J’ai figé
lorsque tu m’as demandé
de quelle couleur
était le 7e ciel!!!

samedi 6 octobre 2007

Entrée par effraction…



Ça me fait tout drôle de penser
que tu te lèves sur mes rêves…
que tu poses tes matins
sur ces paysages fluides
qui m’échapperont au réveil…

Je m’éveille néanmoins parfois
en milieu de nuit
habité de cette certitude
de t’y avoir entendue marcher….
de te deviner sur ces murs improbables
dont les oreilles gardent le souvenir
de chacun de tes murmures…

Abandon...



Les draps qui claquent
sur ton corps démonté
par ton plaisir qui cyclone

Ton esprit qui tangue
En dérive aveugle
sur tes mers intérieures

...tu sombres dans cet ailleurs
si rare, si beau
où tout s’oublie…

Et... soudain
d’une éclaircie dans tes yeux
naît un arc-en-ciel qui s’arc-boute
jusqu’à l’atoll de ton sexe
pour y déposer les secrets
de tes au-deçà…

mardi 2 octobre 2007

Coup de lune...


Tu te croyais à l’abri
dans ce pays immobile
où dès que le regard s’égare
les corps s’oublient…

Pourtant la lune somnambule
a arpenté la géographie
de la face cachée
de tous tes secrets…

Je sais ton prénom
et même d’autres que le mien
je ne sais rien de ton visage
et pourtant toutes ses représentations…

Se taire?



Je n’ai rien dit
je n’en pensais pas moins...
Je n’ai rien fait
j’en rêvais pourtant…

Tu sais … que je sais…
tous les traits maquillant tes lèvres
toutes les nuances de tes yeux
tous les silences de tes mains
tous les cris de ton corps
le secret de cette première ride
la concession pour ce premier cheveu blanc
le sous-titrage de certains babillages
les couleurs altérées de jours déjà délavés
les sourires complices de quelques matins
les pierres tombales de tes amours
la pouponnière de toutes celles à naître
tes souvenirs qui s’estompent
tes espoirs et même leurs ombres…

Tu sais… que je sais...
N’empêche...
Je regretterai toujours
de n’avoir jamais goûté
la saveur indicible de tes plaisirs!!!

lundi 1 octobre 2007

Et vous... dites-moi???



L’amour c’est…

Le frisson d’un moment
qui s’éternise
Un cœur arythmique
à chaque nouvelle absence
Ce regard qui déshabille
de nouveaux secrets
Cette caresse impromptue
qui soulève l’inattendu…

samedi 29 septembre 2007

Triangle des...



Je me suis fait tout petit
pour dormir
à l’ombre des dunes oblongues
de tes seins
Puis d’un pas légers
j’ai traversé
la plane plaine dorée
de ton ventre brûlant
avec comme horizon
l’ombre invitante
de ton entrecuisse
où je trouverai
si je l’ai mérité
l’oasis ultime...

Suites automnales


Immersion
Le bonheur inattendu et immobile de redécouvrir un de ces jours où la lumière réinvente par sa seule magie les paysages; redessine le contour des choses qu’on croyait pourtant immuables, l’instant d’avant…
J’y ai baigné mon âme qui y a retrouvé, par osmose, un peu de sa transparence, de sa pureté, de sa nudité…
J’y ai abandonné mon corps pour en irradier les blessures…




Musique céleste
Un chant chaotique déchire le ciel d’un petit matin qui a encore plein de nuit dans les yeux…
Puis, sur une mer d’étoiles pâlissantes, se détache un voilier d’outardes qui navigue en formation géométrique pointant vers le sud…
Dans les périodes de doute et de fragilité, j’apprécie les habitudes rassurantes de la nature qui marquent ses saisons comme celles de ma vie.
Je m’émerveille tout à coup du seul fait de respirer encore sans avoir à y penser!




Mort douce
Les nuages dévorent la cime des montagnes et enferment la vallée dans une lumière apaisante où expirent les feuilles dans un dernier souffle coloré et consentant…
Elles s’envolent alors portées par les grands vents que nous amène l’automne avant de s’allonger sur l’humus du sol pour y rêver de ce prochain printemps qu’elles nourriront.