dimanche 4 novembre 2007

Troisième oeil...

Il la surprit…
Elle aimait bien…

N’empêche
Elle s’étonna de la précision
Des ébauches de ses paysages
De leur indécente nudité
Qu’elle croyait pourtant avoir enfouie
Sous des strates de pudeur…
Elle se referma par réflexe
Furieuse d’afficher une telle vulnérabilité…

Il rentra donc chez lui
Avec sur cette palette d’interdits
Toutes les couleurs qui irisaient ses yeux
Il en habillât sa toile
Qui pour peu qu'on s’y attarde
Nous révèle l’indicible beauté
D’une autre intimité !




(une pâle réponse à : http://animelle.blog.fr/2007/11/03/portrait~3238885 )

1 commentaire:

Anonyme a dit...

d'insatisfaction en chair nue,
il réussit une ombre de moi
le sein tendu,
émerveillée par son oeil,
je n'ai pas cherché à savoir ce qu'il voulait prendre de moi, je lui donnait tout, sauf peut etre ce qu'il désirera encore, trait pour trait la cime, ma boite à âme, celle ou est enfoui tout ce que je ne veux pas partager, ni avec lui, ni avec d'autres.
l'animelle