mercredi 28 novembre 2007

Nuit blanche...


Du dernier étage
d’un hôtel du centre-ville
la nuit s’épuise
de trop d’alcool
de nos désirs imposés
de déjà …nos adieux!

Impuissant je perçois
derrière toutes ces fenêtres
ces éclairs de lumière
qu’illuminent quelques plaisirs
et toutes ces noirceurs
qui aveuglent ces autres vies
où se sont éteints tous les désirs…

La vie soupire
même lorsqu’elle ne jouit pas!
Elle doit feindre
Pour qu’on y croit encore…

dimanche 25 novembre 2007

Pensées inutiles (9)?



Le souffle de l’aube
soulève une lumière glacée
sur laquelle se dépose
des flocons aussi légers
que ce temps qui déambule
avec une étonnante lenteur
comme s’il était en train
de se figer de geler
sous l’inévitable raideur
de l'hiver…

Transis
je traverse le paysage
avec la soudaine révélation
d'être la seule source de chaleur
dans cet immense parc
mon cœur et mes pas s’accélèrent
craignant soudainement
que la nature me braque
pour me la voler!

vendredi 23 novembre 2007

Pensées inutiles (8)?







Devant un miroir
la beauté entrevoit
les ombres de sa laideur
et la laideur y cherche
ses grains de beautés…

jeudi 22 novembre 2007

Pensées inutiles (7)?







Imaginez un monde où le silence s’interroge
Où la musique propose des réponses…

Se porterait-il mieux pour autant???

Pensées inutiles (6)?






J’ai mal dès que tu t'absentes
de mes espaces inhabités…

mardi 20 novembre 2007

Pensées inutiles? (5)


La route valse
sensuelle et noire
tanguant
au rythme des phares
de toutes ces nuits
qui se croisent
dans l’indifférence
fantomatique
d’une brumeuse
à couper au couteau

En pleine déroute sur la 20
je rêve à ton effet papillon
qu’un battement de tes ailes
fasse que là où je ne suis pas encore
tu sois déjà mon tsunami!

lundi 19 novembre 2007

J'aurais aimé...


Que tu sois chacune des secondes
de ce temps volatile
qui emprisonne les traits de ma vie…

Avoir créé ce mouvement perpétuel
où j’inventerais une nouvelle caresse
pour apaiser chacune de tes angoisses…

Que nos yeux s’illuminent
de tous ces feux intérieurs
dont nous serions les seuls artificiers…

J’aurai aimé…
Tant et tant d’impossibles…

jeudi 15 novembre 2007

Pensées inutiles? (4)


T'entends ce silence
je l'ai composé pour toi
à partir de tes infinis

dimanche 11 novembre 2007

Pensées inutiles? (3)


Puisque je vous dis
que j’ai une entorse aux yeux
depuis que j’ai dérapé
sur la courbe de ses seins
et que j’ai chuté
sur la descente de ses reins!

Sans prix!


La nuit tombe à peine
que je cherche de nouveau
à décrypter du bout des yeux
la face cachée de tes inhabitudes
à fuir l’encodage du vide…

Sous le voile de la brunante
l’ombre de nos plaisirs s’allonge
nos regards se croisent et s’embrasent
de ce feu qui s'alimente de nos inattendus…
Nos souffles en ravivent les braises
et nous mettent à l’abri
de ces tant sous zéro
des amours polaires
nous permettent d’échapper
à ces heures froides parce que désertées
et hantées d'amours fantômes…

et pour d'autres versions sur une même image...

http://animelle.blog.fr/2007/11/12/la_femme_code_barre~3287132

vendredi 9 novembre 2007

Guide de survie..



Pour tous ces bonheurs empruntés
Que tu ne sauras jamais rembourser
Tu dessines des arcs-en-ciel
Dans un coin secret de ta vie
Qui te permettent d’échapper
Aux orages des heures que tu habites…
Tu y engranges des caresses interdites
En imagines des plaisirs inédits…

mercredi 7 novembre 2007

Pensées inutiles? (2)

Elle m'a demandé: qu'est-ce que ça t'inspire?



Une pensée inutile que je lui ai répondu...

Un plaisir?

Serment éternel..



Un murmure à peine
Un souffle des yeux
Un corps qui s’évapore
Une idée qui se consume
Et cette odeur d’enfer
Qu’on imagine être celle de la mort…

De cet impassible à venir
Cette impasse assassine
Où adossé à tous mes murs
Peu importe ma déraison
Je me ferai volontiers fusiller
Pour tous les interdits
Pourvu que tu me tiennes la main…

dimanche 4 novembre 2007

Pensées inutiles? (1)



Doit-on s’étonner
que tant d’hommes
habités du démon du midi
soient frappés de plein fouet
par le train de minuit moins cinq…
de l’horloge biologique des femmes?

Troisième oeil...

Il la surprit…
Elle aimait bien…

N’empêche
Elle s’étonna de la précision
Des ébauches de ses paysages
De leur indécente nudité
Qu’elle croyait pourtant avoir enfouie
Sous des strates de pudeur…
Elle se referma par réflexe
Furieuse d’afficher une telle vulnérabilité…

Il rentra donc chez lui
Avec sur cette palette d’interdits
Toutes les couleurs qui irisaient ses yeux
Il en habillât sa toile
Qui pour peu qu'on s’y attarde
Nous révèle l’indicible beauté
D’une autre intimité !




(une pâle réponse à : http://animelle.blog.fr/2007/11/03/portrait~3238885 )

MERCIS...



Pour tous ces silences complices
Où ont éclos nos impossibles…

Pour toutes ces nuits blanches
Où ébloui par les saveurs de ton corps
J’ai souvent cru y déceler les effluves du bonheur…

Pour toutes ces heures creuses
Où enthousiastes nous avons pelleté des nuages
Dans la cour des hommes sans rêve
Dans le cœur des hommes sans âme…

Pour toutes ces années-lumière
Où ivres nous avons titubé
Toujours bras dessus bras dessous
Dans les ruelles de jours-éteint
Ou sur le boulevard des lendemains qui chantent…

Pour tout ce temps à venir surtout…
Que j’ai failli perdre!