dimanche 4 novembre 2007

MERCIS...



Pour tous ces silences complices
Où ont éclos nos impossibles…

Pour toutes ces nuits blanches
Où ébloui par les saveurs de ton corps
J’ai souvent cru y déceler les effluves du bonheur…

Pour toutes ces heures creuses
Où enthousiastes nous avons pelleté des nuages
Dans la cour des hommes sans rêve
Dans le cœur des hommes sans âme…

Pour toutes ces années-lumière
Où ivres nous avons titubé
Toujours bras dessus bras dessous
Dans les ruelles de jours-éteint
Ou sur le boulevard des lendemains qui chantent…

Pour tout ce temps à venir surtout…
Que j’ai failli perdre!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

la beauté de ce texte est inqualifiable, peut etre parce qu'elle est juste perceptible par les timides cellules qui sont sous ma peau, et que ce texte parle à elles seules, peut etre parce que je suis encore secouée et donc encore en dehors de toute réalité.
l'animelle