mardi 4 décembre 2007

Piqûre allergique


Je mords dans la nuit
qui m’a inoculé ta rage
je bave du désespoir
que tu m’ignores…

Le jour s’éveille
avec dans les yeux
trop de rêves
pour qu'il survive…

Je mourrai donc
heureux comme un chien
qui a trouvé enfin
dans la mort
son maître…

1 commentaire:

Anonyme a dit...

j'adore, j'adore et n'ose même pas mes mots derrière les tiens, c'est moi qui est la corde au cou quand je te lis.
l'animelle