dimanche 5 août 2007

Tiers monde


J’ai émietté tous les os de ta main
Égaré ce souffle que je devais t’insuffler
Perdu tous mes repères, impuissant et con
De t’entendre hurler
De voir ton sexe se déchirer
Puis, j’ai implosé dans tout ton être
Lorsque ce soleil rouge violacé
A émergé de toi
Hurlant ce premier souffle
Qui a apaisé tes souffrances…
Et dessiné à jamais
ma nouvelle ligne de vie…

1 commentaire:

Anonyme a dit...

la vie nait de chaires écartelées...douloureuse puis paisible.

l'animelle