dimanche 13 janvier 2008

Ce qui m’attire chez elle (1)



J’aime
Quand elle nourrit ses mots
à l’encre rouge
Quand d’insondables pulsions
ruissellent de ses histoires
Quand je ressens
le tremblement intimiste
du réveil de ses volcans intérieurs...

J’aime
tout autant ses noirs
d’une rugueuse beauté
où je m’égratigne volontiers
fier de partager ses stigmates
de pouvoir bêtement crâner
"j’ai fait ses guerres moi monsieur!
je sais la profondeur de ses tranchées..."

1 commentaire:

Anonyme a dit...

c'est pas le froid qui rode dans sa vie
c'est pas tout ce qu'on pourrait dire de lui
c'est juste sa poesie
ses mots qui me donnent les clés de chez lui
c'est peut etre aussi qu'il me donne l'impression d'exister
peut etre ailleurs que dans ma propre vie ou ailleurs que dans ma vie propre
peut etre aussi que ce qui me fascine le plus
c'est cette toile tissée de mots émotifs entre son ciel et le mien
j'ai si souvent l'impression d'être la lune et de le reconnaitre
juste là tout près
la petite étoile qui scintille ...


j'arrete un peu prise à la gorge...
c'est si beau et l'idée d'errer encore, encore de mots en mots encore jusqu'à chez toi

t'as pas idée du cadeau que tu viens de me faire là...

comme une toile de moi que je pourrai aimer, une photo de ma peau que je pourrai regarder...
merveilleux poete, si tu connaissais mon oeil...il est d'une ressemblance troublante avec la nouvelle photo de ton blog!!!

je suis perturbée!!

l'animelle