vendredi 4 janvier 2008

Pour mémoire…


Elles s'allongèrent, côte à côte et nues, sur ce lit étroit et inconfortable, affichant sans pudeur leurs paysages polis par le temps, les vents contraires et les saisons…

Un instant, la lumière fit exploser toutes leurs beautés, illuminant leurs corps jusqu’à ce qu’elles ne soient plus que le miroir l’une de l’autre… comme elles le furent tout une vie!

Et puis, inexorablement, la nuit envahit l’une d’elles et le cœur de l’autre s’emballa lorsqu'un dernier souffle l’effleura… Elle sentit alors le désert progresser un peu plus en elle…

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