mercredi 16 janvier 2008

Parlez-nous de… (aparté)




Épître premier
L’avant très tôt ou l’introspection
(vérifier la rectitude du meilleur mot dans le dictionnaire visuel de la concierge)


Sachez madame l’investigatrice de ma filleule que les faits et approximations qui suivent sont accompagnés d’une garantie à vie sur leur consistance. Dans le cas d’une réclamation, je vous recevrai volontiers chambre 261 du motel Tu peux toujours rêver!


Le secundo
D’emblée, je vous le confirme -même si je n’y étais pas pour des raisons d’hygiène publique-, Elgée est bel et bien née d’une mère déchirée et d’un père incontinent le vingt et quelque du troisième mois du siècle dernier.

Une enfant, croyez-moi, qui avait déjà du caractériel dans le nez! La seule qui ait commencé à gueuler pour réclamer sa dose avant même d’être de ce monde… C’est du moins ce que m’a avoué, après trois jours de séquestration, la sage-femme ensanglantée qui l’a découchée (si vous heurtez de votre blanche main la porte 261, je pourrai vous raconter d’autres antidotes qu’elle m’a crachée mais qui sont, je le crains, peu pertinents dans le cadre d’un travail scolaire de niveau primaire)…

Post partum : je dois m’arrêter ici, pour le moment, la DPJ me mettant en demeure de reprendre instantanément Elgée qui vient de dérouiller mon consanguin et ma laide-sœur qui ont eu la mauvaise idée de saisir ses recettes de taxation des poupons de la garderie…



Note : suite à une censure fraternelle, ce travail conjoint d’estimation mutuelle entre un proche et un élève s’est arrêté là et n’a donc jamais été présenté à la classe de ma filleule. Allez savoir pourquoi!!! Je vous raconterai peut-être la suite si vous insistez…

1 commentaire:

Anonyme a dit...

c'est génial je ne te connaissais pas dans le registre humour...tu as un véritable talent d'écriture...
l'animelle